Selon les derniers chiffres de l'Insee, le secteur privé a généré 253 500 postes l'an dernier. Au quatrième trimestre, la machine économique tricolore a créé 53 300 postes, plus qu'au troisième trimestre (49 600). Ces résultats ont pour conséquence un nombre record de salariés employés par le secteur privé en France : 19,27 millions de personnes. Du jamais vu. Depuis deux ans, le vent de la reprise souffle dans les voiles de l'économie hexagonale : en 2015, le nombre d'emplois créés avait été de 129 700 seulement, contre 234 500 en 2016.
Le secteur des services marchands affiche une croissance du nombre de postes créés de 1,9% sur un an. Le secteur tertiaire, hors intérim, est le plus important pourvoyeur d'emplois en France puisqu'ils sont 178 000 à y travailler. L'emploi intérimaire a généré 45 500 postes l'an dernier, sur un total là aussi record de 734 400 emplois. Les secteurs de la construction et de l'agriculture ont connu une année dans le vert avec respectivement 21 300 et 5 800 postes. L'industrie en revanche continue de perdre des emplois avec un solde négatif de 10 100 postes.
Ces bons chiffres doivent maintenant infléchir la courbe du chômage. En l'espèce, les conséquences sont encore timides. Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, a affirmé devant les caméras de LCI que le chômage devrait bel et bien baisser de façon sensible et « durable » d'ici la fin de l'année, « et surtout en 2019 ». Elle attribue ces performances aux « réformes structurelles » du gouvernement, ce qui n'est guère étonnant. Mais la conjoncture économique favorable y est sans doute pour quelque chose aussi.
Le secteur des services marchands affiche une croissance du nombre de postes créés de 1,9% sur un an. Le secteur tertiaire, hors intérim, est le plus important pourvoyeur d'emplois en France puisqu'ils sont 178 000 à y travailler. L'emploi intérimaire a généré 45 500 postes l'an dernier, sur un total là aussi record de 734 400 emplois. Les secteurs de la construction et de l'agriculture ont connu une année dans le vert avec respectivement 21 300 et 5 800 postes. L'industrie en revanche continue de perdre des emplois avec un solde négatif de 10 100 postes.
Ces bons chiffres doivent maintenant infléchir la courbe du chômage. En l'espèce, les conséquences sont encore timides. Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, a affirmé devant les caméras de LCI que le chômage devrait bel et bien baisser de façon sensible et « durable » d'ici la fin de l'année, « et surtout en 2019 ». Elle attribue ces performances aux « réformes structurelles » du gouvernement, ce qui n'est guère étonnant. Mais la conjoncture économique favorable y est sans doute pour quelque chose aussi.